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Il sentimento del tragico ossessione la personalità di Voltaire sin dalla sua giovinezza a causa di un clima familiare conflittuale fra padre e figlio. Nel frattempo, frequenta i Salons della società du Temple che lo aiutano a formare il suo spirito critico. Questa iniziale "ouveture" sulla vita di Voltaire ci introduce ai centro del primo capitolo che riguarda la passione principale di Voltaire vale a dire il teatro tragico grazie al quale raggiunge il successo all'età di diciotto anni. All'interno di questa vasta produzione abbiamo analizzato le tragedie "esotiche" dove parallelamente ad una dialettica fra civiltà straniere in opposizione tra loro, si delinea una evoluzione che si allontana dal concetto di tragico greco. La tragedia ideata da Voltaire risulta essere un compromesso tra i principi di Aristotele e quelli della società dei Lumi il cui gusto si dirigeva più verso il patetico, verso un spettacolo più brillante in cui la fatalità tragica si smorzasse un po'. Le tragedie di Voltaire costituiscono questa linea di confine fra due sistemi drammaturgici che vanno a mano amano separandosi. Il gusto del nuovo, dell'esotico, e del patetico al contempo spingono naturalmente Voltaire verso un genere che si sta sviluppando. Si tratta della "tragèdie lyrique" come Voltaire spesso nomina le sue stesse tragedie all'interno delle Préfaces che le precedono. Si ha quasi l'impressione che Voltaire annunci quel genere che poi si svilupperà appieno nel settecento. Nel secondo capitolo si analizzerà questa evoluzione verso il genere operistico che corrisponde anche ad un cambiamento nelle scelte del pubblico. Ed è per questa ragione che anche Voltaire si cimenta nella redazione di libretti d'opera ottenendo un successo relativo. Saranno invece le rielaborazioni in chiave operistica di alcune delle sue più famose tragedie fra le quali quelle orientali a consentirgli di essere applaudito anche dagli spettatori dell'opera. Cercheremo quindi nell'ultimo capitolo di esaminare come la
persecuzione teatrale di Voltaire sarà rivisitata da scrittori di libretti e da musicisti della fine del secolo e gli inizi del successivo che ne attingeranno pur nel rispetto dell'ideologia sottostante che non viene stravolta dal nuovo genere lirico. Sarà il caso ad esempio di uno dei massimi successi dell'epoca e che si è protratto sino ai giorni nostri, ci riferiamo alla Semiramide di Gioacchino Rossini, che ha tutt'ora ...
Le sentiment du tragique obsède la personnalité de Voltaire dès sa jeunesse à cause d'un climat familial assez dramatique entre père et fils. Parallèlement, Voltaire fréquente les salons moins décevants de la société du Temple qui l'aident à forger son esprit critique, un peu badin aussi qui coexiste avec un malaise intérieur constant. Cette sorte d'ouverture sur la vie de Voltaire nous introduit au c ur du premier chapitre concernant la passion principale de Voltaire, le théâtre tragique, genre grâce auquel il atteint les lauriers à l'âge de dix-huit ans.
A l'intérieur de cette vaste production nous avons choisi en particulier les tragédies "exotiques" où à côté d'une dialectique entre civilisations étrangères opposées s'amorcent déjà des éléments qui s'éloignent du concept de la tragédie classique en signalant son évolution. La tragédie voltairienne se fonde en effet sur un compromis entre les principes d'Aristote et ceux de la société des Lumières dont le goût se dirige vers le pathétique, vers un spectacle plus brillant où le sentiment de la fatalité tragique s'estompe de plus en plus. Les tragédies de Voltaire, notamment celles qui concernent les thèmes orientaux constituent ce passage, cette ligne de démarcation entre deux systèmes dramatiques. Le goût du spectacle, de l'exotique, de la nouveauté poussent naturellement Voltaire vers un genre qui est en train de se développer et de se constituer dans ses composantes essentielles. On appelle ce nouveau genre la tragédie lyrique, terme que Voltaire emploie assez volontiers dans les Préfaces de ses tragédies en se référant à ses pièces de théâtre. On a l'impression qu'il annonce déjà le genre de la tragédie lyrique ou bien de la tragédie en musique qui triomphe au XVIIIe siècle. Le deuxième chapitre cherche à analyser cette progression vers un théâtre de genre nouveau qui va de pair avec les changements du goût du public.
Voltaire côtoie son théâtre en écrivant des livrets lyriques, il recherche des collaborations avec les musiciens de l'époque, notamment avec M. de Rameau, mais sans parvenir toutefois à un succès important. Nous allons ensuite examiner comment le théâtre tragique de Voltaire, et en particulier sa production "exotique", devient un réservoir d'inspiration et de succès pour les écrivains de livrets d'opéra et des musiciens au tournant des Lumières. L'esprit protéiforme du poète-philosophe ne s'éteint pas mais continue à se répandre car ses tragédies représentent une source féconde pour le théâtre de l'opéra dont les écrivains puisent tout en respectant l'idéologie qui les fonde. Les adaptations des tragédies de Voltaire se multiplient jusqu'à la moitié du XiXe siècle. Et ce n'esriine étape définitive car un chef-d' uvre du théâtre voltairien tel que Sémiramis, devenu ensuite un grand succès d'opéra de Rossini reste, de nos jours, un spectacle qui éblouit encore le public.
A l'intérieur de cette vaste production nous avons choisi en particulier les tragédies "exotiques" où à côté d'une dialectique entre civilisations étrangères opposées s'amorcent déjà des éléments qui s'éloignent du concept de la tragédie classique en signalant son évolution. La tragédie voltairienne se fonde en effet sur un compromis entre les principes d'Aristote et ceux de la société des Lumières dont le goût se dirige vers le pathétique, vers un spectacle plus brillant où le sentiment de la fatalité tragique s'estompe de plus en plus. Les tragédies de Voltaire, notamment celles qui concernent les thèmes orientaux constituent ce passage, cette ligne de démarcation entre deux systèmes dramatiques. Le goût du spectacle, de l'exotique, de la nouveauté poussent naturellement Voltaire vers un genre qui est en train de se développer et de se constituer dans ses composantes essentielles. On appelle ce nouveau genre la tragédie lyrique, terme que Voltaire emploie assez volontiers dans les Préfaces de ses tragédies en se référant à ses pièces de théâtre. On a l'impression qu'il annonce déjà le genre de la tragédie lyrique ou bien de la tragédie en musique qui triomphe au XVIIIe siècle. Le deuxième chapitre cherche à analyser cette progression vers un théâtre de genre nouveau qui va de pair avec les changements du goût du public. Voltaire côtoie son théâtre en écrivant des livrets lyriques, il recherche des collaborations avec les musiciens de l'époque, notamment avec M. de Rameau, mais sans parvenir toutefois à un succès important. Nous allons ensuite examiner comment le théâtre tragique de Voltaire, et en particulier sa production "exotique", devient un réservoir d'inspiration et de succès pour les écrivains de livrets d'opéra et des musiciens au tournant des Lumières. L'esprit protéiforme du poète-philosophe ne s'éteint pas mais continue à se répandre car ses tragédies représentent une source féconde pour le théâtre de l'opéra dont les écrivains puisent tout en respectant l'idéologie qui les fonde. Les adaptations des tragédies de Voltaire se multiplient jusqu'à la moitié du XiXe siècle. Et ce n'est pas une étape définitive car un chef-d' uvre du théâtre voltairien tel que Sémiramis, devenu ensuite un grand succès d'opéra de Rossini reste, de nos jours, un spectacle qui éblouit encore le public. |
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