Abstract:
II mio lavoro vuole presentarsi come una lettura « diagonale » di alcune opere
incrociate, contaminate e visionarie di Marguerite Duras, a metà strada tra narrazione e
sceneggiatura filmica.
Ho affrontato l'opera della Duras, soprattutto attraverso la nozione d'intertesto che
analizzo nell' introduzione della mia tesi sotto molteplici punti di vista; l'obbiettivo è
spiegare quanto questo meccanismo di scrittura apra, da una parte, possibili volumi che
verranno, incorporando, dall'altra, il già detto e il già scritto, cellula generativa di un
organismo in mutazione perpetua.
Nella prima parte della mia analisi mi collego alle micro-varianti e alla loro funzione
nel corpus durassiano abbastanza limitato (il cosiddetto « ciclo indocinese »). La
costruzione/ distruzione dell' opera in Duras si svolge attraverso la genesi trasformazionale,
dove il passaggio differenziale delle micro-varianti si effettua nei « dopo-testi » pubblicati.
L'esempio che prendo in esame in questa prima parte possiede un valore paradigmatico,
poiché nel corpus « indocinese » la catena semantico-lessicale dell'« amante-uomo-fratello »
forma una sorta di galassia narrativa, in correlazione evidente con quella dell' « amantedonna-
sorella », che attraversa tutta la produzione durassiana, a partire dai primi romanzi
(Les Impudents et La Vìe Tranquille), passando attraverso il romanzo germinale del Barrage
per arrivare all' Amant e all'Amant de la Chine du Nord.
Nella seconda parte, analizzo una macro-variante, per mettere in evidenza la
progressiva confusione dei generi tradizionali che propone Marguerite Duras. Questa
sezione della mia tesi mi permette di gettare un ponte verso la terza parte del mio lavoro -
attraverso l'analisi del passaggio da un « romanzo » (Le Ravissement de Lol V. Stein) a un
testo ibrido [L'Amour), situato tra la scrittura filmica e una scrittura di cui non si è ancora
trovata una definizione possibile.
Le analisi di quest'ultima parte riguardano una nebulosa di testi eterogenei, presi nel
loro complesso rapporto all'immagine : un primo testo, che è fondato su una mancanza
d'immagine (L'Amant) ; un testo visibile-non visibile (L'Homme assis dans le couloir) ; un
adattamento inedito (L'Amant, adaptation cinématographique de Marguerite Duras) ; un librofilm
(L'Amant de la Chine du Nord) ; un film ancora possibile (India Song) e un film
impossibile (Son nom de Venise dans Calcutta désert).
La conclusione, che non è tale, può solo restare in sospeso; è necessario ammetterlo,
l'opera durassiana, nella sua totalità e frammentazione, non farebbe altro che postulare un
oggetto paradossale : un oggetto senza nome, un « testo-film » generato e allo stesso tempo
distrutto dall'intertestualità impossibile e soprattutto introvabile, ma sublime.
Mon travail veut se présenter comme une lecture « diagonale » de quelques uvres
entrelacées, contaminées et visionnaires de Marguerite Duras, à mi-chemin entre narration
et scénario filmique.
Entrer dans l' uvre de Duras comme j'ai essayé de le faire, par le biais surtout de la
notion d'intertexte que je vais analyser dans l'introduction de ma thèse sous plusieurs
angles de vue, a la fonction de faire comprendre combien ce mécanisme d'écriture ouvre
d'une part sur de possibles volumes à venir, mais de l'autre part incorpore le déjà dit et le
déjà écrit comme la cellule générative d'un organisme en mutation perpétuelle.
Dans la première partie de mon analyse, c'est aux micro-variantes et à leur fonction
dans un corpus durassien assez limité (le soi-disant « cyclo indochinois ») que je m'attache.
La construction/ destruction de l' uvre chez Duras se fait par la genèse transformationnelle
ou le passage différantiel des micro-variantes s'effectuant dans les « après-textes » publiés.
L'exemple que je prends en examen dans cette première partie possède une valeur
paradigmatique, car dans le corpus « indochinois » la chaîne sémantico-lexicale de « l'amanthomme.
frère » forme une sorte de galaxie narrative, en corrélation évidente avec celle de
« l'amante-femme-s ur », qui traverse toute la production durassienne, à partir des
premiers romans (Les Impudents et La Vie Tranquille), en passant par le roman germinal du
Barrage pour arriver à L'Amant et à L'Amant de la Chine du Nord.
Dans la deuxième partie, c'est une macro-variante que je prends en examen, pour
mettre en évidence la progressive confusion des genres traditionnels qu'opère Duras. Cette
section de ma thèse me permet de jeter un pont - par l'analyse du passage d'un « roman »
(Le Ravissement de Lol V. Stein) à un texte hybride (L'Amour), situé entre l'écriture filmique
et une écriture dont on n'a pas encore trouvé de définition possible - vers la troisième
partie de mon travail.
Les analyses de cette dernière partie visent une nébuleuse de textes hétérogènes, pris
dans leur complexe rapport à l'image : un premier texte, qui est fondé sur un manque
d'image (L'Amant) ; un texte visible-non visible (L'Homme assis dans le couloir) ; une
adaptation inédite (L'Amant, adaptation cinématographique de Marguerite Duras) ; un livrefilm
(L'Amant de la Chine du Nord) ; un film encore possible (India Song) et un film
impossible (Son nom de Venise dans Calcutta désert).
La conclusion, qui n'en est pas une, ne peut que rester ouverte, en suspens. Car il
faut l'avouer, l' uvre durassienne, dans sa totalité et sa fragmentation, ne ferait que
postuler un objet paradoxal : un objet sans nom, un « texte-film » à la fois engendré et
détruit par l'intertextualité impossible et surtout introuvable, mais sublime.