Abstract:
Notre mémoire se focalise sur trois aspects parmi les plus importants et les plus intéressants qui rapprochent Le Temps retrouvé de Marcel Proust et Le Temps retrouvé de Raoul Ruiz, en proposant une analyse textuelle et filmique d’une œuvre qui passe de la littérature au cinéma.
Le chapitre 1, Un « je » à plusieurs facettes, du roman au film, s’interroge sur qui est celui qui dit « je » dans le roman et comment ce « je » est transposé dans le film.
Le chapitre 2, La mémoire involontaire : de la page à l’écran, observe comment la réminiscence est transposée du roman au film à travers une analyse des épisodes où le narrateur se laisse prendre par ses souvenirs en tombant du présent au passé.
Le chapitre 3, De Proust à Ruiz : les mots deviennent images, s’attache aux éléments les plus récurrents et les plus significatifs du décor qui traduisent la prose proustienne en la scénographie ruizienne.
La dernier chapitre, La critique face aux transpositions de la Recherche, confronte les résultats de l’analyse à la revue des jugements des journalistes, des spécialistes, des critiques qui commentent les films adaptés, inspirés, tirés du roman de Proust : Un amour de Swann de Volker Schlöndorff, La Captive de Chantal Akerman, Le Temps retrouvé de Raoul Ruiz, et À la recherche du temps perdu de Nina Companeez.